30.6.07

private joke

retrouvés par hasard dans mon bazar (désolé pour la rime foireuse mais je manque de sommeil) :



deux petites bds qui circulaient quand je bossais chez Infogrames (dans ma jeunesse)... parcontre, aucune trace de qui pourrait en être l'auteur.



En parlant jeux, je sais qu'il y en a qui vont hurler mais j'achèterais bien une Wii moi. Depuis la visite du Nintendo Store, madame a envie de jouer au tennis en plus... ça mérite quand-même réflexion cette histoire. Je ne joue pas beaucoup depuis quelques temps (et toujours aux mêmes jeux); ça me ferais peut-être jouer plus. Qui sait? Plusieurs titres m'attirent sur cette console en réalité. Et puis l'appel de Mario Galaxy dans quelques mois va être difficile à ignorer. On verra

bonne nuit_

Labels: , ,

29.6.07

j'ai failli oublier

Le dernier jour à New York, j’ai vu un truc inouï : il y avait de l’écriture dans le ciel !
Un message était écrit en ce qui semblait être des nuages (de fumée ?)…

Par contre nous n’étions pas bien placés pour lire le texte. J’ai pris quelques photos mais il m’a fallu faire une recherche google pour savoir ce que c’était.



En réalité, ce n’était pas comme je l’avais cru au départ, un coup de comm d’un des candidats américains en course; il ne faut pas oublier que les campagnes américaines sont no-limit et en ce moment c’est la guerre sans merci entre les prétendants. Non, en fait ce serait une pub d’une compagnie aérienne : EOS (sources ici et ici)

J’ai même trouvé une vidéo sur youtube (filmé par quelqu’un qui était manifestement bien mieux placé que nous pour en profiter) :



Par contre la plaisanterie a un coût : 6millions de dollars !!! ça fait flipper surtout si on prend en considération le fait que si le spectateur n’est pas idéalement placé le truc est illisible.
En tout cas, si l’objectif était uniquement de faire connaître la compagnie, c’est réussi. Je n’avais jamais entendu parler d’eux.

EOS n’exploite que 32 vols/semaine sur un unique itinéraire : Londres – New York.
Parcontre ils font ça bien : moins cher que la classe business sur les grandes compagnies, ils proposent un confort (parait-il) supérieur à la classe affaires pour tous leurs passagers du vol – tarif unique / plus de classes. Là où toutes les compagnies réduisent la place individuelle sur les avions pour mettre plus de monde; eux ils font l’inverse en réaménageant des 220 places en 48 « suites » (ils se la racontent grave, j’adore - c’est cher mais c’est la classe).

En tout cas, je pense que c’est une forme de comm particulièrement originale ; je peux vous dire que tout le monde dans la rue avait la tête en l’air. Je commençais à trouver que l’on voyait un peu tout le temps les mêmes choses et que la pub n’arrivait plus trop à marquer comme avant. Je me souviendrais de celle là. Ce n’est pas commun.

En cherchant un peu j’ai trouvé une boîte qui propose ce service mais c’est réalisé par un pilote dans un avion : sky-writing.com

La méthode pour réaliser la pub pour EOS ? …ça reste un mystère. Je n’ai pas eu l’impression qu’il y avait un avion. Yé suis perplexe_

Labels: , ,

28.6.07

nyc - 20 jours après... déjà !

Un des plaisirs du tourisme est résolument le shopping. Moi qui déteste ça en France, dans les grandes villes à l’étranger (de surcroît si c’est une capitale surpeuplée dans un pays économiquement fort) c’est une vraie occupation. Au Japon nous avions placé la barre haut, à New York on a gentiment cassé la baraque. Cette fois-ci madame n’a pas cédé pour de la vaisselle et je n’ai pas mis le nez dans un magasin de disques ou de dvds : l’objectif était clair, New York c’est pour s’habiller. On n’est pas venus pour ça mais on ne va pas se gêner si on trouve. Ici les prix sont très avantageux – c’est bien mieux qu’en France pendant les soldes. Toutes les tailles et le choix en plus.

Fini les t-shirts taille enfant d’asie ou les trucs immettables au bout de trois mois et d’une poignée de lavages; ici ça respire la qualité, c’est pas cher et surtout le gabarit de l’autochtone fait que je me sens top bien dans mon corps svelte d’athlète. Madame (qui a de toutes façons un physique de rêve, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit) flotte littéralement dans du small et moi j’hésite parfois entre le XL et le L ! Ils sont cools ces ricains, c’est bon pour l’égo; ça donne envie de faire des emplettes.

En fait il est temps d’acheter des fringues de toutes façons en ce qui me concerne : j’ai des trous dans mes shoes, mes t-shirts se délavent et s’abîment, l’été approche et je n’ai que deux shorts qui ont fait leur temps…



On est par contre restés très zens sur la bouffe à ramener étrangement : quelques m&ms (visite obligatoire dans le m&ms building de times square), des cookies, des bagels, du peanut butter... trois fois rien. Pas de photos : on a tout bouffé avant.

je dois toutefois signaler pour le bien de l'espèce humaine que les gourmands qui attendent plus d'un cookie que ce qui nous est lamentablement fourgué à Carrouf, il y a ça - pour du cookie en supermarché, je n'ai pas encore trouvé mieux
[il essuya maladroitement le filet de bave qui coulait de sa bouche]

J’ai aussi trouvé un beau livre : post secret – j’en avais déjà parlé ici; allez faire une visite une fois par semaine sur postsecret.com, il y a parfois des perles…



Quand je repense au voyage, je me dis que le new-yorkais est en général plutôt sympa. Je dis « en général » car comme partout il y a des cons bien sûr mais parfois on sent en plus une petite exaspération vis-à-vis des touristes. Dans certains restos et magasins les employés manquent un peu de courtoisie élémentaire et de patience mais apart ça le new-yorkais type et vraiment accueillant. Comme au Japon, quand un local te voit s’arrêter à un coin de rue pour regarder le plan, il s’arrête pour demander si il peut aider. C’est très appréciable et parfois ce contact dérive sur des conseils et devient une conversation. Après on a souvent eu droit à quelques mots gentils sur notre accent (merci) et sur la France… on a vraiment trouvé ça cool.
Au fond, ce n’est peut-être qu’en France que les gens ne s’arrêtent plus pour aider les touristes égarés. Je le fais de plus en plus personnellement.
Tiens, ça me fait penser : j’ai un nouveau jeu. Quand on m’aborde dans la rue pour me demander des directions et qu’on n’est pas poli, je donne des fausses indications et je l’envois à l’autre bout de la ville et ça, ça me fait hurler de rire. Je ne le fais pas avec les touristes, c’est la seule règle (quoique si un jour il y en a un qui est vraiment odieux, il ne va pas regretter le détour je pense – ‘culé).
Bref, je m’égare.

Tout ça pour dire qu’aujourd’hui c’est le premier jour des soldes en France et que je suis bien content de déjà savoir que je n’aurais pas à y foutre les pieds.

Labels: , , , , ,

27.6.07

vite fait alors

Dimanche je suis allé plonger à Marseille. Nous avons été en mer avec le bateau du magasin, un joli semi-rigide type zodiac. Ces bateaux sont bien sympas mais il n'y a pas d'ombre et un jour comme dimanche avec ce soleil de plomb qui nous a défoncé toute la journée... ce qui devait arriver arriva :



Ma peau de geek anglo-saxon à tendance vampire m'a rapidement mis au parfum : les prochaines nuits vont être rudes; tu vas déguster mon coco. Si il était nécessaire de faire la démonstration que la crème solaire est une des inventions majeures de l'humanité, ce n'est plus la peine. On ne m'y reprendra pas. Je saurais dorénavant qu'une simple casquette avec une paire de lunettes de soleil ce n'est PAS suffisant pour se protéger des UV.
On dit que la mer Méditerrannée se tropicalise. Je confirme. Je déguste.

A bon entendeur...

Labels: , , , ,

23.6.07

désolé

pas le temps, pas le temps, pas le temps...

Labels: , ,

17.6.07

sasha, 3kg - future plongeuse :

:)



bienvenue mademoiselle...

Labels: , , , ,

16.6.07

nyc - day#5 : the end

Dernier jour donc…

Les valises sont prêtes et on peut les laisser dans un endroit surveillé après le checkout de la piaule. C’est sereins que l’on se casse déchirer Manhattan pour la dernière fois.

On a de la chance, il fait encore un temps magnifique. Soleil éblouissant avec un tout petit peu de vent ; juste de quoi ne pas crever de chaleur. Un temps idéal pour aller faire la dernière étape du périple : la fin du shopping.



Un petit coup de métro jusqu’à Grand Central pour aller reprendre une poignée de photos du Chrysler building et hop on se dirige vers le Rockefeller Center pour tenter de trouver le Nintendo Store.

Le Nintendo world store est la riposte imaginée par la société de Kyoto pour se mettre au diapason des méthodes de marketing à l’américaine qui se doit de proposer du tangible et du produit dérivé pour accroître sa visibilité commerciale et prendre des parts de marché. Sans la pub télé et le building dédié dans Manhattan, tu es hors compétition. Nintendo ne s’est pas laisser impressionner : fait péter ton cube de verre plein de conneries pour geeks sur deux étages en plein centre de NY !



Le rez-de-chaussée est résolument orienté sur la DS et un peu la Wii ; on peut essayer les jeux, les acheter… il y a une grande table ronde avec des sièges en forme de thumbsticks géants (je n’arrive toujours pas à croire que j’ai oublié de le prendre en photo comme un boulet). C’est bien rigolo mais l’étage supérieur est encore plus cool à mon goût : re-Wii partout sur grands écrans mais surtout il y a un mini musée vintage, plein de t-shirts et de peluches. Trop fort, surtout quand on sait à quel point il est difficile de trouver du goodies nintendo en temps normal (les salauds)... Mon cerveau avait du mal à imprimer; je commençais à y voir trouble, la bave aux lèvres - Je ne m’exprimais plus qu’en onomatopées, en grognant et en faisant de grands gestes incontrôlés.
Madame me sort du bâtiment au bout d’un moment avant que ça ne dégénère trop et lorsque je reprends mes esprits, on décide de profiter un peu du coin avant d’aller manger.



Repus, nous nous dirigeons vers la 5éme avenue pour la prendre à partir de Central Park.
L’objectif est entre autres d’aller dans une boutique conseillée par ses copines… je n’ai pas vu venir le plan; je suis parfois bien naïf. Abercrombie & Fitch est connu car les employés sont tous des mannequins. D’ailleurs deux grands cons torse nus avec des gueules de gravure de mode et les plaquettes de chocolat font les pots de fleur à l’entrée – le décor est planté. Dedans, c’est musique « technoisante » à bloc sur les trois étages. Le magasin est plutôt classe et l’éclairage est bien pensé.
Ici on fait plus dans le small fillette ou le XS anorexique – gros culs, passez votre chemin. Et pour montrer le standard de la maison, il y a des vendeuses-plantes vertes canon partout qui font un peu la gueule en dansouillant et en espérant que personne va venir leur demander quelque chose parce que de toute façons elles comprennent que dalle.
Ça sent le parfum qui pique un peu les yeux et les fringues ne sont pas vraiment tops – après avoir bataillé un peu on se casse.



C’est plus bas dans la 5éme et vers Times Square que l’on va trouver notre bonheur. Ce n’est pas la frénésie de shopping mais on ramène quand même un certain nombre de paquets à l’hôtel. Madame avait prévu une valise en plus (complètement vide à l’aller) – après avoir rangé les courses, il ne reste plus un cm² de place dispo quand on rentre le soir pour se changer et prendre le taxi qui nous amènera à JFK pour notre vol de 23h00.

La méga cerise sur le gâteau arrive peu de temps avant l’embarquement : une annonce nous désigne en nous priant de bien vouloir nous présenter aux agents de la compagnie. On nous prend nos billets pour nous les échanger contre des places en classe J : nous voila en business… raaah ! trop fort_

Dans les 777 d’Air France, la classe affaires est vraiment top. On a vraiment été très bien reçus par les PN, on a mangé comme dans un bon restaurant, on a bu plein de (bons) champagnes et vins, les sièges fauteuils sont méga confortables (et larges)… vraiment c’est la classe. Les gens se la pètent un peu, ça sent le pognon. C’est un peu plus glamour que la classe éco, c’est le moins que l’on puisse dire. Je me sens hyper privilégié : Vive les R1_

Fin du voyage - quel trip ! merci, merci, merci…

Labels: , , , , , ,

15.6.07

nyc - day#4

Aujourd’hui il fait un temps magnifique. Le ciel est un peu blanc mais le soleil est là et il fait bien chaud. Le temps est idéal pour une grande promenade : nous avons une journée pour découvrir à pied toute la partie sud de Manhattan.

Mais avant, nous avons rendez-vous. Nous avons décidé de nous faire plaisir : il paraît qu’un tour d’hélico pour voir New York du ciel est inoubliable…
Madame n’est jamais monté dans un hélico et moi je ne peux pas dire que j’ai une grosse expérience : on se lance pour le tour « A taste of New York » avec une des nombreuses compagnies privées qui proposent ce service pour les touristes.

J’ai été très surpris de voir que malgré le prix élevé de la prestation, les gens faisaient la queue pour faire leur petit tour… la compagnie avait beaucoup de succès et le folklore du mini aéroport plaisait beaucoup.



La balade ne dure pas très longtemps mais le coup d’oeil est unique et les sensations sont fortes. Même pendant le tour pour les touristes, les virages sont vifs et on prend une pincée de «G» ou passage. C'est excellent.



De retour sur le plancher des vaches et un peu enivrés par l’expérience, on part d’un bon pas sous le soeil de plomb à la recherche d’un endroit où déjeuner.

Nous nous trouvons entre deux quartiers : hell’s kitchen au nord et chelsea au sud. Nous décidons de nous enfoncer dans Manhattan pour nous diriger vers Greenwich, Soho, little Italy, Chinatown, Tribeca…



La journée est magnifique et on dévore les quartiers tout au long de l’après-midi en faisant un peu de shopping au passage. On prend plein de photos et on se marre bien. Journée de rêve en amoureux.



En plus, architecturalement parlant c’est un délice, tous les styles et toutes les époques se confondent et se mélangent. D’un quartier à un autre on change totalement d’univers et d’atmosphère.

Dans Tribeca, j’ai vu LE bâtiment le plus flippant qu’il m’ait été donné de voir : Le hardware building de AT&T !
L’équivalent de 50 étages sans une seule fenêtre, en pleine ville. C’est un bunker ultra-protégé que l’on croit tout droit sorti d’un film de SF. Le bâtiment serait entièrement dédié aux machines du colosse des télécoms. Ce n’est pas un endroit très accueillant.



En fin de journée on tombe presque par hasard sur ground zero : la plaie béante laissée par le 11 Septembre est devenue un chantier titanesque qui va se dérouler sur de nombreuses années. Le projet est extrêmement ambitieux.



Le long des grilles qui entourent le chantier, de grandes photos du drame et quelques stats/timelines/explications accompagnent les nombreux noms des victimes de l’attentat. Les badauds se figent devant les affiches et les scrutent religieusement; une new-yorkaise à côté de moi verse une larme discrètement. Il y a encore beaucoup de poussière.



Il était un peu tard pour voir les costards sortir du boulot quand nous arrivons dans le quartier des affaires – de toutes façons on est cuits (surtout moi en fait). On a vraiment fait des bornes.

On décide de rentrer en métro jusqu’au quartier de l’hôtel pour aller dîner : on mangera un gros steak bien mérité !
Cette nuit là, j’ai dormi comme une marmotte.

Demain, c’est déjà le dernier jour :(

Labels: , , , , ,

12.6.07

nyc - [ interlude ]

11.6.07

nyc - day#3

Ce matin, pas de surprise : il pleut et pas à moitié. Nos parapluies vont limiter les dégâts mais nos fringues vont morfler.

Il fait un temps à aller se planquer dans un musée; le MoMa est à priori un choix idéal.
Le MoMa (Museum of Modern Art) est l’autre musée de New York – un incontournable.

En quittant l’hôtel, nous nous engouffrons dans la station de métro – l’atmosphère est étouffante ; l’humidité est difficilement supportable. Les New-yorkais font la gueule. On espère que le trajet ne sera pas trop long.
Arrivés à proximité du musée, on se presse vers l’entrée mais une mauvaise surprise nous attend : nous ne sommes pas les seuls à avoir opté pour le MoMa par ce jour de grandes eaux… la queue est immense, et il pleut des cordes :(

Plan B : on se réfugie au plus près – dans un de ces maudits Starbucks en l’occurrence. Je déteste ces endroits : ils sont partout, une vraie épidémie. Je n’aime rien sur leur carte, je trouve ça cher et le concept me navre. Moins j’y suis et mieux je me porte. Mais là, il pleut et je pense qu’une boisson chaude ferait du bien à madame. On est trempés malgré nos maigres parapluies (ceux qui nous avaient pourtant rendu un fier service à Kyoto).

Au bout d’un moment la pluie à l’air de se calmer un peu (bon ok, on en avait marre d’attendre) et d’un commun accord on décide qu’on n’est pas venus jusqu’ici pour se faire refouler par la pluie - on y retourne. Bonne surprise : il y a toujours autant de monde que tout à l’heure mais étrangement la queue est bien plus fluide – l’attente ne sera pas trop longue.

La meilleure façon de visiter le MoMa (m’avait-on dit) était de monter au dernier étage puis de tout voir en redescendant. Cette tactique s’avèrera être un excellent conseil.
Le bâtiment est moderne et très ouvert. Il y a de grands volumes – tout est blanc.



La neutralité du lieu est nécessaire pour ne pas interférer avec la noblesse des collections. Il y en a pour des milliards à chaque étage. Tous les grands noms sont représentés. Je me suis senti privilégié d’avoir accès à un endroit pareil. Ce musée est une expérience marquante même pour quelqu’un comme moi qui suis néophyte en la matière.



On commence par Cézanne, Picasso, Gauguin, Van Gogh, Monet, Miro… puis on change d’époque et on découvre Warhol, Rothko, Klein.
Il y a beaucoup de monde mais c’est supportable. On circule relativement facilement et les œuvres sont rarement inaccessibles longtemps.



Il y en a partout, c’est assez extraordinaire.
La galerie des photographes sera bien plus réussie qu’au Met et l’étage design/architecture fera un genre de break étrange dans ce musée hors normes qui se termine dans les labyrinthes circulaires de Serra.



Nota : j’ai été profondément choqué par l’attitude de certains des visiteurs. Les agents de sécurité du musée devaient être partout ; obligés de tout le temps anticiper les compulsions des connards : vous ne pouvez pas imaginer la quantité de boulets qui , sous prétexte qu'ils ont payé 20$ pour entrer, se croient tout permis au point de toucher les œuvres. J’ai assisté à des gamins livrés à eux-mêmes, un stylo à la main jouant à celui qui irait le plus près de la peinture ( ??!) ; j’ai vu un gros troll (hollandais je crois) qui vérifiait la dureté des reliefs de peinture à l’huile sur un Pollock ; j’ai vu un gars écoutant la visite guidée au casque, appuyé sur une sculpture… les gens sont vraiment trop cons. C’est inquiétant.
C’est le prix à payer quand on laisse une si grande liberté aux visiteurs : l’accessibilité des œuvres est absolue. Aucune barrière, aucun écran, aucune contrainte. A peine une restriction sur les flashs ou un inscription occasionnelle discrète. Si tu veux le regarder à 1cm, tu peux – no problemo ! Alors le gros con, il se croit chez mémé et il se lâche – on aurait cru qu’ils étaient dans un magasin et hésitait à acheter quelque chose. Stupéfiant.
Bref, ne nous arrêtons pas à cela. Rien ne pouvait gâcher notre plaisir.



La pluie s’est arrêtée. Il est temps de prendre l’air.
Il y aurait presque un rayon de soleil. Après un rapide passage à l’excellente boutique du design du MoMa, nous décidons de profiter du quartier et de nous balader.

Au détour d’une rue, nous nous retrouvons à proximité d’un des bâtiments qui me fascinent le plus à Manhattan : Le Flatiron. Difficile de dire pourquoi son architecture atypique me plaît autant, peut-être cette évocation navale. On se sent comme devant un navire tel que le Titanic. Cet immeuble dégage une ambiance particulière ; j’ai pris plein de photos sous tous les angles.



Nous sommes à deux pas de l’empire state building, le temps est dégagé – la vue doit être très belle de là-haut et le coucher de soleil doit être dans une heure environ. Il est temps d’aller faire LA visite : aller au 86éme étage du plus célèbre skyscraper du monde, immortalisé par King Kong.



Il n’y a pas grand monde et c’est tant mieux. On prend un premier ascenseur qui nous propulse au 80éme étage puis un deuxième pour accéder au « balcon ». La vue est à la hauteur de sa réputation. Aujourd’hui on peut voir à des dizaines de kilomètres à la ronde.



C’est enivrant. Il y a un peu de vent, on sent un léger mouvement du haut de la tour. Je pense qu’avec un tout petit peu plus d’amplitude ça doit filer le mal de mer ! drôle de sensation.



C’est tellement beau que l’on y passe plus d’une heure et demie. Il fait presque nuit. On commence à avoir froid et les touristes arrivent par vagues. Il est temps de bouger. La descente sera bien plus longue que la montée – l’attente est un peu longue.

Au pied du gratte-ciel, la nuit est tombée et nous remontons une grande artère en direction du métro. Une scène typiquement newyorkaise se déroule sur un des trottoirs : il y a un petit atroupement de pompiers qui attendent je ne sais quoi à côté de leur camion – ils observent un gars assis contre le mur, entouré de bidons de peinture vides, de couvercles diverses et de pots. Et il joue de la batterie. Un rythme tribal hyper rapide comme une batucada urbaine. C’était un grand black avachi – ses dredds volaient dans tous les sens… je regrette de ne pas avoir filmé le temps qu’on est restés.



On a fini la soirée en buvant une bière dans un pub d’immigré irlandais en repensant à la journée qui venait de se terminer. Le métro qui nous ramène dans notre quartier est toujours aussi « tropical ». Demain il fera très beau d’après la météo - on a donc prévu une grande promenade. Dodo_

Labels: , , , , , , ,

10.6.07

nyc - day#2

Ce matin, on part tôt car le programme est dense. Je voulais faire un stop à la gare mythique de New York : Grand Central Station. C’est un bâtiment très ancien et particulièrement volumineux, surtout pour l’époque. L’architecture de cette gare est lourde mais elle transpire l'ambiance de la prohibition - Al Capone et les incorruptibles ne sont pas bien loins.
Séance photo obligatoire.



En sortant de la gare, bonne surprise : nous sommes quasiment au pied de la Chrysler Building. C’est étrange que cet incroyable édifice n’ai pas la renommée de l’Empire State. Sa forme singulière est pourtant une icône de Manhattan. J'adore.



Elle est néanmoins plus « courte » que sa rivale et ici, c’est peut-être seulement la taille qui compte. Quand on voit certaines voitures dans la rue, on est en droit de se poser la question.



Il fait beau ce matin et la balade vers les quais est très agréable. On se promène dans le très classe et très vert quartier des diplomates; nous nous dirigeons vers le siège des Nations Unies. Petit moment d’émotion pour moi – ma mère y a travaillé et quelques souvenirs enfouis ont refait surface quand je me suis retrouvé en présence de ce gros building vert si familier. C’est une facette de New York que je redoutais un peu ; mais ça s’est bien passé – je crois que ça ne s’est pas trop vu. Ma boule dans la gorge est partie lorsqu’on s’est éloigné. Passons.



On décide de changer radicalement de registre, on prend un taxi direction un des plus beaux musées du monde : le Metropolitan Museum of Art; appelé plus communément le Met. C’est un musée mythique dont la renommée des collections a fait le tour du monde. L’imposant bâtiment est adossé à Central Park côté Est – l’entrée ressemble à La Cour Suprême avec ses colonnes et ses marches interminables. L’intérieur est beaucoup plus sympa. 20$ par adulte / 2 immenses étages labyrinthiques + le(s ?) jardin(s ?) + le toit… Il faudrait sans doute plusieurs jours pour tout faire correctement. Nous décidons de nous faire un parcours pour ne visiter que ce qui nous fait envie; cela s’avèrera être un bon choix car sinon on risquait de friser l’overdose. Mais ce musée est un must, un vrai cours d’histoire de l’art et un voyage aux quatre coins du monde.
On a survolé ou évité les sculpteurs grecs, les peintres européens du 19éme et l’art égyptien (meilleur compte à aller se taper le Louvre pour ça) pour privilégier les collections d’art moderne, les photographes et les arts asiatiques.
Il y avait aussi des «special exhibitions» sur Poiret (le couturier français) et sur le sculpteur-peintre-architecte Frank Stella. C’était fabuleux.
Il y a des moments comme ça où on aurait aimé avoir les membres érudits de la mekanocompany sous la main pour nous guider lors de la visite et partager ce moment privilégié avec nous.



En sortant, on a un peu le tournis. On a passé un long moment dans le musée et on a vu des tonnes de choses ; il faut le temps pour digérer. Une jolie balade le long de Central Park jusqu’à la 5éme avenue nous fera le plus grand bien.
Arrivés à la 5éme avenue, c’est le clash : fini le quartier résidentiel select et la verdure du parc; l’avenue la plus commerçante de New York n’est pas là pour rigoler, la transition se fait sur les chapeaux de roues, sur quelques mètres seulement. Petit stop au Applestore souterrain (un grand cube en verre orné d’une grosse pomme blanche en marque l’emplacement, il faut descendre pour accéder au magasin !) puis passage au super magasin (très new yorkais) de jouets FAO Schwarz pour acheter un exemplaire d'otto, la peluche ultime.

Manque de bol, la pluie commence à tomber et se balader sous la flotte c’est mon rigolo d’un coup :(
On continue malgré tout notre découverte de la 5éme avenue (c’est vraiment le Ginza de NY, c'est amusant comme les schémas se ressemblent dans les capitales) : les enseignes prestigieuses se succèdent; mais la pluie redouble d’intensité. Il est l’heure d’aller se réfugier au sec quelque part pour manger un bout en attendant que ça se calme un peu – bon timing en réalité : on pète la dalle. Il me faut un gros exemplaire de hamburger/frites bien gras taille XXL. On s’arrête au hasard et on est bien tombé (en réalité, on mange souvent très bien à NY). Par contre, c’est notre première leçon sur la taille des portions : ici, il ne faut prendre que du « small » sinon on se retrouve avec des quantités pour 4… on avait faim donc on a vu large, ben on sera pas déçus du voyage. Il y en avait plein la table.

Quand la pluie s’est enfin calmée, on a décidé de marcher jusqu’à Times Square pour voir si on pouvait trouver des places pour Stomp chez tickets. Tickets se trouve au pied du Marriot et propose, à partir d’une certaine heure, les tickets du jour pour les spectacles de Broadway à prix cassés. Il n’y avait malheureusement pas de places pour Stomp et en appelant directement la salle on a appris que le succès de Stomp était tel que pour assister à une représentation il fallait s’y prendre au moins deux semaines à l’avance… donc pas de regrets, ce sera pour un prochain séjour. De plus, le soir venu on est quand même bien claqués. On termine de s’achever en sillonnant les rues autour de Times Square. On est contents d’être assis dans le métro qui nous ramène à l’hôtel.

On ne soufre pas du décalage horaire : on est juste vannés tôt après des journées bien remplies. Après les douches, on récap’ le programme du lendemain et on se pose. Madame s’endort rapidement mais moi je ne peux pas m’arrêter de zapper jusqu’à tard parmi l’interminable liste de chaînes sur la grosse téloche. C’est hypnotique (mais on dirait qu’il n’y a que de la pub par contre, c’est vite lourd). J’ai amené avec moi un bouquin que je sais passionnant mais je ne l’ai pas ouvert du séjour. J’ai fait la feignasse et c’était bien bon :)

Demain ils annoncent de la pluie toute la journée : on va aller se réfugier au MoMa. Le programme sera encore bien chargé…

Labels: , , , , , ,

9.6.07

nyc - day#1

Nous sommes partis vendredi dernier en fin d’après-midi. A Paris il y avait un orage terrible. On était tous les deux très fatigués et ma douce moitié avait bien mérité ces vacances. Le manque de sommeil s’était accumulé, il était temps de se retrouver tous les deux pour faire un peu de tourisme en amoureux.

Le vol n’est pas long (surtout lorsque l’on dort une bonne partie du voyage) pour aller à New York : en moins de 8 heures on atterrit à JFK. Les formalités du filtre de sécurité pour rentrer sur le sol américain sont assez drastiques depuis le 11 Septembre 2001 mais c’est bien organisé et on est tellement contents d’être arrivés que ce n’est pas bien grave. On dit que le monde est petit ; une amie de madame, perdue de vue depuis dix ans, était assise dans la même rangée que nous dans l’avion ! On partagera le taxi pour rentrer dans Manhattan depuis l’aéroport mais on ne se recroisera pas du séjour - les SMS arrivaient avec un jour de retard et malgré le fait que Sophie et sa pote avaient l’air très sympas, égoïstement je voulais que l’on ne se retrouve que tous les deux.



On dépose les filles à leur hôtel et on se dirige uptown vers Central Park pour prendre possession de notre studio au 14éme étage d’une résidence hôtelière qui se trouve sur la 72éme West. La ballade en taxi est vraiment géniale – immersion immédiate.
La piaule est super (apart une salle de bain étonnement petite) : canapé, grosse télé avec 250 chaînes du câble, mini-chaîne, cuisine, blabla… grande classe. On est super bien installés.

Douche obligatoire et hop, on se casse de suite pour aller goûter à la ville. Le quartier est très sympa et on est à moins de 100m d’une station de metro sur broadway – hyper pratique. La ligne est directe pour aller sur tous les grands points du centre; on a de la chance.
On décide de marcher un peu ; il y a de nombreux magasins et restos – Central Park est à quelques minutes. Il fait un temps magnifique, aller au parc est une bonne option.

Central Park est une immense enclave de verdure en plein uptown de Manhattan. C’est un endroit que les new-yorkais adorent et on les comprend facilement. Le parc est magnifique et très bien entretenu – les gens y viennent pour faire du sport, se promener, faire des pique-niques dans l’herbe, jouer de la musique (on s’arrêtera un moment pour écouter un petit trio de jazz posé à l’ombre des arbres, c’était vraiment très agréable). Il fait vraiment très chaud.



On décide alors de prendre le subway pour aller à Times Square. Première surprise : le métro de New York est en bien triste état. La chaleur y est étouffante, l’humidité écrasante; tout est en travaux pour tenter d’éviter que tout s’effondre – les trains sont super bruyants. Le tout est très sale. On ne fait pas les fines bouches mais je comprends que la remise en état du réseau souterrain de New York soit un enjeu politique majeur pour les proches élections.

Times Square est le Shibuya de Manhattan : de jour comme de nuit, ça grouille de badauds (dont à priori une majorité de touristes) et les enseignes lumineuses et grands écrans recouvrent les buildings. C’est assez impressionnant.



Après un repérage du quartier et quelques photos, on choisit de se poser au bar du Marriott Marquis sur la 45éme et Broadway. Vous allez me dire qu’on a des goûts de luxe, pour aller boire un coup on n’est pas obligés d’aller au bar d’un 4 étoiles. Mais là je répondrai avec ma répartie légendaire que non ! Le bar du Marriot est certes cher mais c’est un stop qui mérite vraiment le détour : le bar situé au 48éme étage tourne sur lui-même (rotation de 360° en une heure environ) et la vue est saisissante. Les cocktails étaient chers mais délicieux. On repartira avec un bon coup dans l’aile.

Pour rééquilibrer le standing, on dîne rapidos dans un Burger King malfamé sur le chemin de la piaule. Il est temps de dormir. Les six heures de décalage horaire + le voyage nous ont fracassé : on ne fera pas de vieux os. Ça tombe bien, on veut se lever tôt le lendemain matin pour en profiter un max… la suite au prochain épisode.

Labels: , , , , , , ,

8.6.07

jetlag et art contemporain

c'est passé trop vite. Le choc



_on a fait un séjour vraiment parfait et hyper dense. J'en ai la tête qui tourne. Comment ne pas tomber amoureux de New York? c'est un endroit incroyable. Dans les prochains jours je détaillerai... j'ai ramené 430 photos. Une sélection (et un site) s'impose(nt).



Le retour : On est arrivés à destination à 15h, le temps de rentrer vite fait pour poser les bagages et hop on repartais pour aller au vernissage : à 18h30 c'était wegonline.



On a passé un très agréable moment à la MLIS, en bonne compagnie et je dois vraiment féliciter les protagonistes : l'expo est TRES réussie. On a adoré.
Daf a pris plein de photos; j'en posterai dès que les ai.

Labels: , , , , ,

1.6.07

big apple

aujourd'hui c'est un jour spécial : nous partons à New York.

comme d'hab', on a laissé plein de trucs à faire pour la dernière minute; on pourrait croire que plus on a l'habitude de voyager, plus on devient organisé - ben non, c'est pire à chaque fois.
ce qui est un peu dommage, c'est que le temps ne sera pas top. Il fera des températures tout à fait raisonables mais on va prendre la pluie et ça, même si c'est typiquement new-yorkais comme temps, c'est un peu lourd. Tant pis, je suis tellement heureux de retourner à NY que je m'en tape.



Le programme va être chargé : MoMa, Met et peut-être Guggenheim pour les jours de pluie; flatiron building, rockefeller et empire state pour l'architecture et la vue; balade en bateau sur la baie de NY et promenade dans central park pour les jours de météo clémente... les cartes bleues vont chauffer à Time Square et sur la 5éme avenue; j'espère qu'on pourra faire une soirée au Blue Note et voir Stomp sur Broadway :


On a trop de choses à faire pour un voyage express comme ça mais on va en profiter un max.

donc silence radio pendant quelques jours sauf si je prend le temps de me poser un peu sur un PC (il le faudra bien pour mes mails); parcontre en rentrant j'aurais sans doute pleins de photos et de films... et des histoires à raconter.

à bientôt_

Labels: , ,