26.5.09

London

Samedi : Lever 4h… ça commence mal mais avec le programme que l’on s’est fixé, il y aura peu de marge de manœuvre. On est attendu à Londres pour déjeuner vers midi et notre avion passe par Paris alors pas le temps de trainer.



C’est la première fois que l’on voyage avec la petite maintenant qu’elle a un peu grandi et on se rend vite compte que la donne a changé. Nos voyages au Japon et en Floride avec bébé étaient faciles :

1. elle était nourrie au sein donc pas la peine de trimballer des palettes de biberons, des tonneaux de lait en poudre et de petits pots bio…

2. elle n’avait qu’une grosse nacelle qui servait d’assise poussette, de siège auto et de lit quand elle était toute petite ; maintenant il faut un morceau dédié pour chaque fonction.

Donc nous partons léger avec nos sherpas et nos chameaux pour trimballer nos containers de matos pour la puce – juste pour un simple week-end, on a l’impression d’avoir prévu la logistique pour une colonie de vacances pendant un mois. Bref_



La petite était un peu surprise de se lever si tôt mais elle a été parfaite et de bonne humeur comme toujours… nous voila partis pour un périple un peu plus physique que prévu mais la perspective de se retrouver à London nous filait la patate malgré cette nuit un peu (trop) courte.

Ma femme a habité à Londres dans sa jeunesse et moi, c’est une ville que j’ai beaucoup fréquenté donc c’est vraiment un plaisir pour nous de nous rendre dans la capitale britannique d’autant que nous n’y étions pas retournés depuis assez longtemps. L’idée de faire un peu les touristes assistés en famille le temps d’un week-end avec des amis nous branche bien.



[mode guide touristique /ON]

Londres est une ville vraiment extra pour de nombreuses raisons. Sa taille tout d’abord ; si on compte sa banlieue, c’est une des plus grandes villes d’Europe et les nombreux quartiers sont autant de coins sympas à découvrir. La richesse culturelle de Londres est un vrai plaisir, conséquence directe d’une diversité ethnique et d’une histoire aussi complexe qu’ancienne ; l’architecture de la ville témoigne d’une liberté et d’une audace qui en font un modèle sur le plan mondial et ces dernières années ont vu des édifices ultramodernes venir enrichir des quartiers typiques et vieillissants. Ici, on construit et on rénove, on réhabilite, on soigne. Si l’immobilier était plus abordable, vivre à Londres serait un choix de premier ordre. Ce qui contribue à rendre cette ville si agréable, c’est également que les anglais ont su préserver de nombreuses enclaves vertes dans leur capitale ; ils ont su comprendre qu’un coin de verdure donne une vraie plus-value à un quartier – ils mettent donc en valeur les parcs, les squares, les arbres… En dernier, il faut rendre à César ce qui appartient à César, Londres est si agréable car les londoniens sont des gens charmants. Comme partout il y a des cons, il ne faut pas se leurrer, et certains coins sont à éviter pour des raisons de sécurité comme toute grande ville qui se respecte mais globalement le londonien est chaleureux et accueillant.

[mode guide touristique /OFF]



Le voyage en avion et son stop à Paris se passent bien, les vols sont courts et on connait bien les aéroports. Nous atterrissons à Heathrow en milieu de matinée et il nous faut nous acheminer jusqu’à notre point de rendez-vous qui se trouve dans le centre. C’est un weekend férié en Angleterre aussi et malheureusement pour nous, la décision a été prise d’effectuer des travaux sur les lignes pendant notre séjour. Nous optons malgré tout pour un train/métro avec changement à Liverpool Street puis de prendre un taxi pour terminer notre itinéraire. Le trajet est un peu long et on en passera une bonne partie debout mais c’était le meilleur choix pour le rapport qualité/prix. On achète une Oyster card qui nous servira tout le weekend.

Premier constat, le métro londonien étant le plus ancien du monde, peu ou pas d’infrastructures ont été prévues pour les poussettes (et d’autant plus pour les handicapés en chaise roulante pour qui ce doit être un enfer au quotidien). Certaines stations n’ont pas d’ascenseur alors il s’agit dans le meilleur des cas de se battre avec les escalators, dans le pire des cas de faire plusieurs voyages dans les escaliers pour porter bébé et les valoches. Les gens s’arrêtent facilement pour donner un coup de main et nous voyant ainsi chargés, les bonnes âmes prêtes à assister le touriste encombré ne sont pas rares et ça, c’est bien agréable. Les gens sont pressés mais disciplinés, ici on respecte le fait qu’un escalator puisse avoir deux voies : rien ne m’énerve plus que les connards en France qui se plantent au milieu d’un escalator en marche sans se soucier de ceux plus pressés qu’ils bloquent au passage. Si on leur demande poliment de se serrer pour laisser passer, ça souffle, ça râle, on les emmerde ; parfois même ça n’obtempère pas car « c’est bon, on est bientôt arrivés ! ». Connards ! …mais je m’égare.



Les gens que nous croisons sont sympas et la petite tire des sourires de tous ceux qui passent à sa portée. Je me rends compte (comme lors du voyage aux USA) que le fait d’être accompagné d’un bébé rend le contact facile avec les gens. Quand on est adulte, les gens voient le mal partout quand on les aborde : « qu’est-ce qu’il me veut celui-là ? », « merde, il va me demander des sous », « mince, il me drague »…blablabla. Quand c’est un bébé, tout est différent : un sourire n’est pas perçu comme une avance, un regard n’est jamais trop insistant car il est innocent, il n’y a pas de barrière de la langue. Les gens se lâchent et font des sourires ou des grimaces ; les potentiels futurs parents se sentent attirés, les parents s’identifient ou sont nostalgiques. Mêmes les racailles sont parfois attendries et les costards-cravate plongés dans leur journal regardent du coin de l’œil en souriant. Souvent, un bref échange se fait ensuite avec les parents (nous) : « quel âge a-t-elle ? », « oh, c’est une fille ! », « elle est meugnonne ! » (cette fois-ci encore, tout ça en British of course).
Ca fait passer le temps pendant les trajets, ça mène parfois à des discussions plus enrichissantes à d’autres moments mais dans tous les cas ça fait plaisir ; parfois même ça rend un peu fier ^^

Arrivés au taxi, on est bien crevés déjà. La journée est déjà commencée depuis longtemps et on pète la dalle. Le taxi a un peu du mal à trouver le petit quartier résidentiel proche des bords de la Tamise où nous nous rendons mais nous arrivons à bon port rapidement malgré tout (note pour plus tard : attention, le taxi est un sport de riches ici, ce n’est vraiment pas donné).

On a rendez-vous dans la maison de la tante de nos amis pour un lunch assez chic dans leur jardin. Le cadre est spectaculaire, surtout pour le centre de Londres, et une grosse vingtaine d’invités sont déjà là. On fête les 30 ans de mon pote J, expatrié à Shanghaï, qui est revenu en Angleterre pour l’occasion pour voir la famille accompagné de sa femme et de leur jeune nouveau né qui sera baptisé le lendemain à la campagne.



Le buffet est très raffiné et s’avère très réparateur ; les batteries sont rechargées et après un rapide verre de vin et un changement de couche sur un coin de table, on part tous faire une ballade dans London. La ballade est parfaite, il fait beau et les oiseaux chantent, on flâne dans les ruelles qui mènent aux quais de la Tamise avant de traverser London bridge puis de longer le quai d’en face jusqu’au musée Modern Tate. On passe devant le super bâtiment arrondi du London Town Hall… il y a du monde mais c’est supportable. Ambiance familiale et tourisme bon enfant ; on resterait bien encore un peu.



La balade s’écourte et on se déplace tous vers un pub célèbre à Londres (The Dickens Inn) pour rapidement boire une pint avec une jolie vue sur un petit port de plaisance. Il est bientôt l’heure d’aller manger un bout vers le pont dans un resto italien qui s’appelle La Strada ; table pour plus d’une trentaine, ça aurait pu être folklo avec les poussettes et tout le bazar mais ils s’en sont bien tirés et on a bien mangé.

Il est l’heure de retourner au point de départ pour une séance express cadeaux/champ’/gâteau… l’occasion de profiter sur la route des magnifiques éclairages nocturnes de Londres. C’est vraiment une belle ville.



On se couche épuisés car la journée a été longue (mais top). Demain, expédition à la campagne pour une journée « pub food/baptême/english mansion ».



La journée du lendemain passe en un éclair. Réveil un peu tôt, bus/train un peu pénible pour y aller (les travaux sur la ligne, c'est le jeu ma pauvre Lucette), un lunch pub-food un peu rock'n'roll mais rigolo, un baptême catholique des plus conventionnels mais pourtant chaleureux, une fin de journée à l'anglaise dans un mansion aussi élégant que typique.



C'est un beau week-end qui se termine (thankyou J), lundi matin c'est le retour... re-taxi-train-avion² puis
home sweet home. WE éprouvant donc mais nous avons été comblés d'avoir pu voir nos amis; on parle déjà de la prochaine fois que nous nous rendrons à London.

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25.5.09

le premier jour...

...de chômage :(



un peu inquiét, un peu soulagé; je vais bien... je crois.
à suivre.

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23.5.09

nuits sonores cuvée 2009

je ne veux pas briser le suspense mais mon avis peu se résumer ainsi : bien, mais pas top.

En excellente compagnie je me suis rendu ("un peu" éméché) à la nuit 3 des nuits sonores 2009.
Situé dans l'aile la plus méconnue du marché gare, la soirée à guichet fermé s'annonçait pas mal avec au programme Ricardo Villalobos, Cut Chemist et Dizzee Rascal (oui, je ne cite que ce pour quoi je me suis déplacé).

Il y a du monde ce vendredi soir. Il fait chaud et vers minuit quand on arrive sur les lieux, il y a pas mal de tension dehors. Ils attendent un paquet de gens et comme à chaque fois, il aura été prudent de prendre une prévente.



Je vais faire court, les prix augmentent un peu chaque année et la foule se densifie. La mise en place technique est de premier ordre; le son est énorme, il y a de la déco et à gaver de lights. On n'a pas lésiné sur les moyens. Les nuits sonores ont bien muté depuis leurs débuts.

Comme chaque année, le line up est plus que contestable. La scène rock est encore plus décalée et hors sujet que les précédantes années. Pour nous y être arrétés quelques fois, je peux dire sans peine qu'elle frisait le ridicule dans ce contexte. Je suis si surpris que personne ne leur dise après tant d'années... Je n'ai rien contre le rock mais là!



Villalobos commence trop lentement son set marathon. Quand ça commence à pulser enfin, il est temps d'aller voir CC. La scène une n'est pas en plein air comme la scène de Ricardo et l'ambiance est etouffante. La première moitié du set de Cut Chemist est top, il joue expérimental, il y a du scratch (juste ce qu'il faut), il y a des percus, des rythmes africains qui se mèlent au hip-hop. Musicalement, c'est impressionant. J'avais peur qu'il joue exclusivement electro oldschool noyé dans du scratch où qu'il parte trip-hop jazzeux et soporiphique - mais non, il a vraiment assuré; ça rappelait un peu la claque procurée par Krush l'année d'avant. Puis, c'est le drame ! Break puis ce brave Cut Chemist part electro-pop et un pauvre MC ramène sa ganache... On dirait du Justice; ça pique les yeux. On se casse. On se dit qu'on reviendra pour cette vieille racaille de Dizee mais non, on se gourre : le Rascal du dimanche a annulé au dernier moment ! En plus, le bouche-trou est un DJ qui joue des morceaux super convenus et sans finesse. L'ambiance retombe. La décéption aura raison de notre endurance - cette fois, on se casse vraiment. On rentre. Ciao.



Je me suis senti vieux ce soir; ce n'est pas tant l'age du public mais plutôt le mal que j'ai eu à me remettre qui m'a froissé l'égo. Mais bon.

Malgré tout, j'y retournerai l'année prochaine - comme d'hab'.

EDIT :

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18.5.09

baby fish

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5.5.09

de retour de Londres.

350 photos à trier et une petite histoire à raconter, je sens que je vais avoir un peu de matos pour redonner un peu de vie à ce blog en hibernation. Le week-end est passé trop vite mais c'était extra.

Promis, je poste bientot...

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