nuits sonores - FIN
hier soir, c'était la dernière... toujours au Port Rambaud.
Le dernier soir est la soirée la plus variée : en 3 salles ils essayent de couvrir le plus grand spectre musical possible. Parfois, en voulant trop taper large on finit par un peu taper à côté.
Hier soir, c'était blindé : l'occasion de revoir des vieilles têtes en pagaille (Maud, si tu lis ces lignes, je suis encore désolé de ne pas t'avoir reconnu tout de suite), de recroiser des copains de fête un peu perdus de vue et quelques connards qu'on aurait aimé oublier.
Le son, après les trois premières soirées, avait commencé à souffrir : le choc de la clarté du son du prempier soir a bien vite laissé la place à un son médiocre et sans perspective, saturé et flou. Dommage. C'est un peu à l'image des toilettes qui ont abdiqué grossièrement en début de soirée - se répandant dans un jus nauséabond qui a vite rempli les rigoles alentours. beurk...
Très tôt (22h), on a pu assister aux virtuoses du DMC qui se disputaient la finale française - le son était si mauvais que c'était bien difficile de savoir où ils en étaient. Grosse technique mais musicalement limité (que par le son?) - à chaque opposition entre deux candidats on aurait misé sur le perdant... étonnant. Le grand vainqueur sera le dj lyonnais djFLY qui est ma foi bien impressionnant.
On s'est déplacé sur les 2 autres dancefloors à plusieurs reprises éspérant y entendre quelquechose qui nous donnerait envie de rester : la première salle était une carte blanche parisienne et parisianiste du magazine TRAX, sans saveur. Sans saveur mais un moindre mal comparé à l'autre salle résolument house/deep/pouëtpouët/soupe que l'on a fuit aussitôt.
Dans la salle principale il y eut les célèbrissimes Peuple de l'herbe qui jouaient à dommicile devant un public déjà conquis. Je pense que je n'aime pas du tout le peuple de l'herbe. C'était chiant.
De toutes façons, nous étions là pour le maïtre : Q-Bert pris les platines à 2h30 devant un public déchaîné et connaisseur. Il avait l'air surpris lui-même de jouer dans ces conditions.
Que dire de son set : une leçon technique qui reléguait les DMC de début de soirée en ligue amateur. Du scratch, du scratch, du scratch - minimaliste au possible (grosses rythmiques break linéaire et lui il joue avec le swoosh de base), il enchaine tout son répertoire. C'est un peu comme regarder Rodney Mullen faire une démo de skate : Q-Bert a inventé tout ce qu'il fait et a crée un nouveau style musical a lui seul. Tout DJ hiphop actuel (aussi fort ou original soit-il) lui doit tout. Le moment était fort. BIG respect!
Parcontre, "à la B-boy" il a fait une pause en milieu de son set histoire de boire un coup et de se promener un petit peu (!) : il a alors enchaïné des morceaux pour les "breakers" (j'imagine le mec qui subitement a envie de faire un vieux break au milieu de la foule - on avait 27cm² chacun) - et puis monsieur est sans pitié, pour les breakers dans l'esprit de Q-Bert c'est mettre la musique de huggy les bons tuyaux! On a eu droit a du vieux funk à la noix et des trucs limite polka (mais si, mais si...). Puis il est revenu et a déchiré les platines le temps qu'il lui restait avec un final hallucinant : un seul disque / un seul son de caisse claire et il tient 5 minutes à créer des rythmiques sans jamais lâcher son disque. Amen.
On restera déçu qu'il n'ai pas joué du tout de son répertoire de wavetwisters, préférant les vieux standards breakbeat limite james brown. On regrettera aussi de ne pas voir sa platine vestax du futur... si c'est si bien cette QFO, alors pourquoi est-ce qu'il avait sorti les bonnes vieilles SL1200? En fait, je suis mauvaise langue, j'ai lu un début de réponse sur ukhh : un RP de stanton japon aurait dit que la QFO chauffait trop en fait et que le temps de régler le problème, la production de cette platine (500 exemplaires seulement ?!!) serait sans doute repoussée à l'été prochain. Mouais, admettons.
En tout cas on aura passé un excellent moment lors de cette 4éme édition des NS malgré deux trois petits détails par-ci par-là. Comme d'hab on a loupé des trucs top (garnier à la piscine en plein après-midi, la teuf de miss flore au skatepark... argh) mais on ne peut pas tout faire.
On se rattrapera l'année prochaine.
Entre vieux :)
...et puis on boira moins de rhum monsieur majico parcequ'on a un peu abusé cet année vieille canaille.
Le dernier soir est la soirée la plus variée : en 3 salles ils essayent de couvrir le plus grand spectre musical possible. Parfois, en voulant trop taper large on finit par un peu taper à côté.
Hier soir, c'était blindé : l'occasion de revoir des vieilles têtes en pagaille (Maud, si tu lis ces lignes, je suis encore désolé de ne pas t'avoir reconnu tout de suite), de recroiser des copains de fête un peu perdus de vue et quelques connards qu'on aurait aimé oublier.
Le son, après les trois premières soirées, avait commencé à souffrir : le choc de la clarté du son du prempier soir a bien vite laissé la place à un son médiocre et sans perspective, saturé et flou. Dommage. C'est un peu à l'image des toilettes qui ont abdiqué grossièrement en début de soirée - se répandant dans un jus nauséabond qui a vite rempli les rigoles alentours. beurk...
Très tôt (22h), on a pu assister aux virtuoses du DMC qui se disputaient la finale française - le son était si mauvais que c'était bien difficile de savoir où ils en étaient. Grosse technique mais musicalement limité (que par le son?) - à chaque opposition entre deux candidats on aurait misé sur le perdant... étonnant. Le grand vainqueur sera le dj lyonnais djFLY qui est ma foi bien impressionnant.
On s'est déplacé sur les 2 autres dancefloors à plusieurs reprises éspérant y entendre quelquechose qui nous donnerait envie de rester : la première salle était une carte blanche parisienne et parisianiste du magazine TRAX, sans saveur. Sans saveur mais un moindre mal comparé à l'autre salle résolument house/deep/pouëtpouët/soupe que l'on a fuit aussitôt.
Dans la salle principale il y eut les célèbrissimes Peuple de l'herbe qui jouaient à dommicile devant un public déjà conquis. Je pense que je n'aime pas du tout le peuple de l'herbe. C'était chiant.
De toutes façons, nous étions là pour le maïtre : Q-Bert pris les platines à 2h30 devant un public déchaîné et connaisseur. Il avait l'air surpris lui-même de jouer dans ces conditions.
Que dire de son set : une leçon technique qui reléguait les DMC de début de soirée en ligue amateur. Du scratch, du scratch, du scratch - minimaliste au possible (grosses rythmiques break linéaire et lui il joue avec le swoosh de base), il enchaine tout son répertoire. C'est un peu comme regarder Rodney Mullen faire une démo de skate : Q-Bert a inventé tout ce qu'il fait et a crée un nouveau style musical a lui seul. Tout DJ hiphop actuel (aussi fort ou original soit-il) lui doit tout. Le moment était fort. BIG respect!
Parcontre, "à la B-boy" il a fait une pause en milieu de son set histoire de boire un coup et de se promener un petit peu (!) : il a alors enchaïné des morceaux pour les "breakers" (j'imagine le mec qui subitement a envie de faire un vieux break au milieu de la foule - on avait 27cm² chacun) - et puis monsieur est sans pitié, pour les breakers dans l'esprit de Q-Bert c'est mettre la musique de huggy les bons tuyaux! On a eu droit a du vieux funk à la noix et des trucs limite polka (mais si, mais si...). Puis il est revenu et a déchiré les platines le temps qu'il lui restait avec un final hallucinant : un seul disque / un seul son de caisse claire et il tient 5 minutes à créer des rythmiques sans jamais lâcher son disque. Amen.
On restera déçu qu'il n'ai pas joué du tout de son répertoire de wavetwisters, préférant les vieux standards breakbeat limite james brown. On regrettera aussi de ne pas voir sa platine vestax du futur... si c'est si bien cette QFO, alors pourquoi est-ce qu'il avait sorti les bonnes vieilles SL1200? En fait, je suis mauvaise langue, j'ai lu un début de réponse sur ukhh : un RP de stanton japon aurait dit que la QFO chauffait trop en fait et que le temps de régler le problème, la production de cette platine (500 exemplaires seulement ?!!) serait sans doute repoussée à l'été prochain. Mouais, admettons.
En tout cas on aura passé un excellent moment lors de cette 4éme édition des NS malgré deux trois petits détails par-ci par-là. Comme d'hab on a loupé des trucs top (garnier à la piscine en plein après-midi, la teuf de miss flore au skatepark... argh) mais on ne peut pas tout faire.
On se rattrapera l'année prochaine.
Entre vieux :)
...et puis on boira moins de rhum monsieur majico parcequ'on a un peu abusé cet année vieille canaille.
posté par fatfish à 22:56
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