2.4.07

tickets, money, passport(s)

Fidèle à notre habitude de grande organisation avant des vacances, les bagages ont été bouclés à la hâte dans la nuit quelques heures avant le départ.

Départ donc l'après-midi du dimanche 18 mars - direction l'aéroport pour un rendez-vous avec Fab, le premier de nos deux compagnons de route. Enregistrement des valoches puis embarquement pour un court vol vers Paris Charles de Gaulle. Le soir, on pose tout dans une petite piaule d'hôtel à proximité de l'aéroport et on part à l'assaut de la capitale pour se faire une bonne bouffe dans un resto coréen avec G, sa petite famille et elohys. C'était une première pour moi : la cuisine coréenne mais surtout leurs petites baguettes en métal... c'est pas top; ça glisse à mort. La bouffe elle par contre était extra; pour ceux qui ne connaissent pas, je conseille.
Je ne m’étendrais pas sur la deuxième partie de soirée, j’ajouterais seulement que le GPS est vraiment une super invention (je m’comprends).

Lundi matin à l’aube commencent les choses sérieuses : il y a trois avions qui partent par jour pour Tokyo et nous avons des billets non réservés. En clair ça veut dire que nous n’embarquons que si il y a de la place sur l’avion. Le programme de la matinée était donc croisage de doigts et tête dans le cul (note pour plus tard : veille de départ en avion tôt le matin, ne pas trop forcer sur l’alcool coréen). Ilknur, notre quatrième compagnon de route, nous rejoint; l’équipe est au complet.
Et là, j’ai su que le voyage allait être un grand moment… non seulement il y avait un peu de place pour nous dès le premier avion mais la cerise sur le pompon sera d’avoir le plaisir d’être surclassé. Nous ferons donc le Paris-Tokyo en classe affaires sur un magnifique B.777 – que du bon-heur. La classe affaire est vraiment un endroit bien agréable pour passer les 11h de vol : la bouffe est bien supérieur à ce que l’on s’attend à manger à bord d’un avion, il y à dispo une vingtaine de films sur lecteurs individuels avec des écrans très respectables pour une fois (et des casques senneiser) et ce qui ne gâche rien : c’est open bar ^_^
L’autre point fort de la classe affaires c’est l’espace aménagé dans lequel tu te prélasses pendant le vol : le siège est confortable et réglables comme un siège conducteur de berline allemande (il y a même un programme de massage du dos !) . Les jeux vidéo sont pitoyables par contre… je ne m’étendrais pas sur le sujet. En plus, majico va encore dire que je me la pète et ça a le don de m’énerver.



Quand nous arrivons à Narita, on se sent bien malgré les heures de vol et l’adrénaline nous tient bien. Heureusement car pour se rendre à l’hôtel, on a de la route : il y a un long trajet en train + un metro à se taper pour se rendre jusqu’à Meguro, la station la plus proche de l’hôtel. Le 'blème c'est que l'on ne connais que le nom de l'hôtel… pas l’adresse ! il va falloir jouer du pifomètre. D’autant qu’on a un troupeau de valises à balader avec nous partout où on va, c’est super pratique.

Première étape : se refamiliariser avec ça :



Il nous faudra plusieurs heures avant de se regrouper dans le hall de l’hôtel pour repartir légers et attaquer le problème suivant : manger. Manger des sushis en l’occurrence. Un bon conseil et un peu d’orientation plus tard on sera entourés de « salary-men » hilares de nous voir découvrir ce qui circule sur le tapis d’un excellent sushibar bondé appelé IKI (dans le mall Atre2 à Meguro). Il est midi au japon, on pète la dalle : c’est bon signe pour l’adaptation au fuseau horaire ; on s’casse le ventre pour pas un rond - bonne adresse.
On va pouvoir attaquer les balades d’entrée de jeu. Gavage_

Le moyen de transport incontournable à tokyo est la Yamanote line. C'est une ligne de train (JR) qui fait une boucle dans la ville joignant bon nombre de quartiers clé de la capitale.



Direction le très chic et spectaculaire quartier de Ginza – objectifs : la SONY building et l’Applestore. On verra pour les quêtes secondaires en chemin… Première surprise chez SONY : la PS3 est quasiment invisible. Ils ont tout misé sur les caméscopes, les télés HD du futur format XXL et surtout monsieur BLu-Ray. Les VAIO, appareils photo et lecteurs Mp3 sont présents mais sous représentés en comparaison. Les dalles HD balançant du Blu-Ray à tous les étages sont spectaculaires et extrêmement bien mis en valeur dans des environnements design et élégants – ça claque vraiment.



On sent que Sony n’a pas l’intention de perdre la guerre contre le HDDVD (je remarquerais plusieurs fois pendant le voyage que dans les magasins, on ne trouve que des Blu-Rays ; je n’ai pas vu un seul film en HD-DVD dans des rayons des HMV et autres Akhiabara stores – Sony s’impose ?).



Dans le très beau bâtiment de l’ Applestore (genre de cube en métal brossé), on verra toute la gamme des ipods, nanos et shuffles multicolores – rien de neuf à l’horizon ; aucune allusion au i-phone… même pas une pauvre doc à se mettre sous la dent. Bizarre.
Je ne peux pas m’empêcher de fantasmer sur le très imposant 30’ qui trône dans un coin – ça inspire le respect, il est colossal et l’image est à tomber. Le prix aussi d’ailleurs, passons…



On se balade dans la rue principale, il fait doux. L’omniprésence des marques françaises les plus glamours est étonnante à Ginza : la France est vraiment synonyme de luxe ici. Dior, Chanel et plusieurs grandes marques ne se contentent pas d’un simple magasin, ici l’enseigne a besoin d’un immeuble entier comme support. A la nuit tombée, ces mêmes façades s’illuminent et prennent vie, devenant parfois d’immenses écrans géants hauteur d’immeuble sur lesquelles s’animent des décos et des motifs spectaculaires. C’est grandiose.

On retrouve Machiko à la sortie de son job en début de soirée.
Notre aventure japonaise peut alors réellement commencer.
:)

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2 commentaires:

Anonymous Anonymous said...

gnnnnïÏ humpfff nïïï hmmm t'la pète non ?!!!
p'tain désolé, j'me suis r'tenu mais j'ai pas pu m'empêcher.... désolé.

21:33  
Blogger fatfish said...

'culé

21:52  

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