4.11.07

Seychelles - day#8+ : de La digue à Mahé… (fin)

Il est mercredi 17 Octobre 2007 et là, ça sens la fin :(
Aujourd’hui est la journée du checkout et du retour au point de départ : A 10h00 nous devons rendre les chambres et notre bateau part pour Praslin à midi.

Pour partir, nous sommes une fois de plus chargés comme des mules comme au départ - ni plus, ni moins car il n’y a pas grand chose à ramener ou à acheter sur place à mon goût pour une fois. Certains touristes se risquent à ramener des souvenirs mais les objets et vêtements locaux seraient bien dénaturés dans la grisaille de la métropole. Certains achètent une volumineuse coco fesse mais je leur souhaite bien du plaisir à le ramener vu son poids et son encombrement (nota : ramener une coco fesse ne se fait pas comme ça, il faut un papier officiel pour l’acheter ; en ramener une ramassée au sol ou pire encore cueillie est un délit passible d’une forte amende et/ou de la prison !) – ça doit être super pratique en bagage cabine, tiens.



Les deux heures entre la remise des clés et le départ du bateau se passent à l’ombre, un bouquin à la main qu'on m'a prêté et que j’ai lu pendant le séjour et que je suis sur le point de finir. Un très bon livre d’ailleurs (Deep Descent) contant les récits épiques et tragiques de plongeurs extrêmes visitant une épave mythique appelée l’Andrea Doria, coulée au fond de l’Atlantique Nord. Le livre était aussi passionnant qu’il était étrange de lire des récits d’hommes plongeant dans un climat aussi froid, dans un endroit comme les Seychelles au climat opposé !
Bref…
La traversée vers Praslin est plus rapide qu’à l’aller, dans un bateau à moteur grand luxe et ultramoderne. Nous sommes obligés de repasser par Praslin car il n’y a pas de solution facile pour rejoindre Mahé de La Digue directement. On nous a parlé d’un cargo qui partait vers 5h du matin… on s’est dit que c’était un peu contraignant (mdr).

A Praslin, un taxi nous attend et nous nous faisons emmener chez Coco rouge pour déjeuner. A la fin du repas, le taxi revient nous chercher au restaurant (où nous avons encore très bien mangé pour pas cher) pour nous conduire à l’aéroport : nous rejoignons Mahé par les airs.

L’attente à l’aéroport est un peu longue mais ensuite le vol est aussi folklo que court dans un petit coucou de 19 place à hélice qui est secoué en vol dans tous les sens - l’atterrissage à l’aéroport de Mahé est carrément rock’n’roll. Un autre taxi nous attend à l’aéroport pour nous amener à notre ultime destination du séjour : Chez Plume à l’Anse Boileau. Nous devons traverser l’île mais le long voyage est relativisé grâce à la bonne humeur communicative du très amusant chauffeur de taxi seychellois qui nous fera rire jusqu’à l’hôtel.

Tout au long de la journée, des nuages menaçants se sont formés au dessus de l’archipel et le temps couvert du matin est devenu carrément menaçant à notre arrivée chez Plume. Il n’a pas fallu longtemps pour que ça craque – c’est le déluge. C’est le dernier soir et l’avion part demain matin aux aurores, ouf, on s’en fout, qu’il pleuve :)

Les chambres sont de petits bangalows donnant sur un jardin splendide, une petite séance photo en macro des fleurs entre deux radées de pluie tropicale s’impose.



Les chambres sont très correctes, c’est parfait pour cette dernière nuit aux Seychelles où les valises sont déjà prêtes pour le départ.

Une dernière promenade sur la plage sous un ciel gris et un coucher de soleil neutralisé par l’orage nous poussent rapidement à trouver refuge au restaurant.
Chez Plume est très réputé pour son restaurant. Ce soir-là on a vraiment mangé un repas top niveau pour un prix qui n’était pas excessif ; vraiment il mérite sa renommée.

Cette nuit-là, le sommeil est encore difficile mais c’est surtout car il y a une certaine tristesse à quitter les Seychelles, quelles vacances fabuleuses. Demain, le réveil va vraiment sonner aux premières lueurs du jour et là, ce sera vraiment fini. La journée du jeudi va se passer dans les aéroports et les avions, les files d’attente et les sièges étriqués. Nous quittons le soleil et le paradis, toutes les bonnes choses ont une fin; mon histoire s’arrête là… jusqu’à la prochaine fois.

Labels: , , , , , ,

3 commentaires:

Blogger mekanocompany said...

Déjà ! la vache ça passe vite les vacances !
Dis il a une drôle de chemise de bucheron le local qui tient le coco-fesse ! ;)

bises, à bientôt.
lény.

09:14  
Blogger fatfish said...

stoi le rond :p

13:27  
Blogger mekanocompany said...

la chemise, elle ressemble à celle qui est souvent ouverte sur le torse poilu de beau-papa !

anso

09:04  

Post a Comment

<< Home