26.10.07

Seychelles - day#0 : Le voyage

On fait les valises de plus en plus tard, ça devient un peu la cata’ – tard la veille du départ, tout reste encore à faire. On dirait qu’à partir du moment que les billets d’avion, le passeport et les sous sont dans le sac le reste n’est qu’accessoire d’où le désormais célèbre « tickets, money, passports ? » de Mr Titanic. On dort très peu de toutes façons la nuit qui précède un voyage – l’adrénaline et l’excitation nous gardent réveillés et faire nos derniers préparatifs nous aide à tuer le temps et rester en mouvement. Il y a toujours cette terrible interrogation qui me taraude systématiquement : « qu’est ce qu’on a oublié ? ». Nos bagages sont toujours trop volumineux en plus, ça c’est un truc qu’on n’a toujours pas réglé… avec le temps peut-être (ou avec de nouveaux quotas de kilos de bagages avant excédant par passager ?). Le sac de plongée était pourtant plus léger que d’habitude, nous n’avons pas emmené nos stabs cette fois-ci (on ne m’y reprendra plus d’ailleurs, mais ça c’est une autre histoire).

On est mardi 9 Octobre

On débranche les derniers appareils électriques, on vérifie que tout est éteint et que la chaudière est sur la position « hors-gel » ; on ferme la porte à double tour et hop, c’est parti – chargés comme des mules. Ce voyage m’a encore rappelé un autre théorème a toujours respecter lors de l’équation des bagages : ne pas multiplier les sacs (surtout pour les bagages cabines) ; on passe son temps à vérifier que l’on a ramassé tout ce que l’on avait posé autour de soi, on a des mouvements plus limités et on est globalement plus encombré que si on avait opté pour un sac supplémentaire plus grand dans lequel enfourner tous les petits sacs chiants à trimballer – en gros, il vaut mieux avoir un gros sac à dos dans lequel on fourgue le petit sac à dos de tous les jours, la mallette du caméscope/appareil photo et le sac du détendeur… tout en gardant le passeport et le billet d’avion à portée de main (devoir défaire le sac à dos pour fouiller les petits sacs en faisant un bouchon à la douane parce que l’on déballe tout dans le speed est pesant pour tout le monde) mais surtout en sécurité bien évidemment.

Aller aux Seychelles n’est pas une mince affaire : le voyage de porte-à-porte dure plus de 20 heures. En quittant la maison en voiture, il y a toujours un peu de route jusqu’à l’aéroport que l’on atteint bien avant l’heure du décollage pour pouvoir s’enregistrer dès l’ouverture du vol. Comme ça pas de bousculade / moins de monde et si il doit y avoir des bricolages avec des passagers à laisser sur le tarmac par faute de place à bord, ça se règle entre les derniers arrivés. L’attente ensuite permet de grignoter un bout, de flâner dans l’aéroport ou de lorgner sur le duty free sans avoir à regarder sa montre toutes les deux secondes. On embarque alors détendu et dans un bon état d’esprit (vigilance : le manque de sommeil de la veille et le stress du départ ont une capacité fascinante à déclencher de chaudes engueulades pour des conneries si on est un peu limite côté timing).

Le vol jusqu’à Paris est court, à l’heure et rapide. Tant mieux. Pour cette première partie, on avait joué la carte de la sécurité en se laissant une belle marge de manœuvre pour ne pas avoir à courir et pour éviter à tout prix des histoires d’avion loupé à cause d’un retard du précédant. En cette période de grève facile il n’était pas non plus question de tolérer la possibilité de galèrer à cause d’un vol annulé. Le temps passe lentement dans un aéroport lorsque l’on attend un vol long courrier mais le premier appel pour nous signifier l’embarquement du vol Air Seychelles en porte machin nous réveille de notre torpeur en deux secondes. Là, ça commence à vraiment sentir le sable chaud. Raaaaah !

10h30 de vol, un plateau repas sympa pour la classe éco de n’importe quelle compagnie, une poignée de films tout nases et peu de sommeil plus tard malgré les nombreux whisky coca mega chargés avant pendant et après le plateau repas ; nous commençons notre descente vers l’aéroport de Mahé. Je déteste les vols de nuit. On est mercredi 10 octobre, c’est le matin...



Nous atterrissons sur l’île principale des Seychelles ; c’est là où se trouve la capitale. Comme Tahiti en Polynésie, cette plus grande île de l’archipel est la moins populaire des touristes nous dira-t-on pendant notre séjour ; elle est pourtant magnifique et mérite sans doute plus d’attention mais un séjour court nous a décidé à nous consacrer aux deux autres îles réputées plus dépaysantes et plus authentiques. Nous faisons un peu de change vite fait puis nous prenons alors un petit coucou pour aller à Praslin. Le vol est court et cher (les horaires des bateaux que nous aurions préféré prendre nous faisaient louper une journée entière donc pas le choix) mais par le hublot et ce, malgré un temps presque couvert, on commence à prendre la dimension de la beauté de là où nous venons de débarquer.



En survolant l’océan, les petits îlots bordés de sable blanc dans l'eau turquoise sont des apparitions d’une rare beauté, nous confortant dans l’idée que nous nous étions fait de ces vacances de rêve et de cette destination unique. L’arrivée sur la terre ferme de Praslin, la deuxième plus grande île des Seychelles, est accueillie avec soulagement apparemment par tout le monde : ces petits avions sont impressionnants et le voyage est un peu « pittoresque », c’est le moins que l’on puisse dire.

Labels: , , , , , ,

0 commentaires:

Post a Comment

<< Home