Mardi, c’était le grand jour !

Dès le matin, « futur-madame D » et moi, on a commencé à prendre la mesure de l’évènement et la pression était contenue mais bien là. On avait donné rendez-vous à tout le monde vers 16h au bar à l’ombre à côté de la piscine. La seule indication de dresscode que l’on avait donné était « venez pieds nus » ; venez en tenue pour la cérémonie avec un maillot de bain et une petite laine dans un sac ( ?); n’oubliez pas appareils photo et caméscopes, c’est le grand jour.

Petit moment de panique avant le départ : pas de montre; je dois me raser, penser aux alliances (surtout, ne pas oublier les alliances sinon elle me tape)… rendez-vous dans la piaule de mon témoin pour mettre mes fringues. Un peu perdu dans le complexe de l’hôtel… il fait chaud. Pourvu que le pantalon acheté en juillet m’aille encore (merci, merci bubulle pour m’avoir supporté lors de nos recherches pour ma tenue cet été ; je sais que j’ai été pénible).

Tout le monde était à l’heure et personne ne savait vraiment à quoi s’attendre, nous avions bien gardé notre secret. Je découvre la mariée. Il faut que je boive un coup pour me remettre. Je trouve d’un coup qu’il fait très chaud. Il est temps d’y aller.
Le temps de regrouper tout le monde et nous sommes allés sur la plage. Notre carrosse nous attendait :



un speedboat de plus de 400CV avec une capacité d’environ une trentaine de places; parfait pour le nombre d’invités.



On embarque un peu difficilement de la plage et une fois que tout le monde était là… c’est parti pour la balade.

Une belle balade à pleine vitesse (désolé encore mesdames pour vos belles coiffures un peu mises à mal lors du trajet) dans la magnifique réserve naturelle menant à la plage de Palmilla, notre destination. Les excursions de la journée étaient rentrées, la réserve se vide des touristes au milieu de l’après-midi… la mer était calme, pas un brin de vent.
Rien de tel pour prendre un rush d’adrénaline quand on a la pression.



Après une grosse demie-heure qui m’a parue n’être qu’une poignée de secondes, la plage était en vue. Il n’y a personne apart le petit comité qui nous attend à l’ombre des palmiers, à côté d’une petite cahute décorée sans murs posée sur la plage, quelques torches pour le soir et une arche en feuilles de palmier et fleurs.
On se rapproche, le bateau ralentit. Le temps est magnifique. Je sens le battement de mon cœur. Tout le monde est très excité.



La cérémonie se passe très bien, le juge est charismatique et fait court. Il est parfait. Nous sommes très bien entourés – tout le monde a l’air heureux. « Oui », « oui »… alliances, bisou, cris de joies, embrassades, larmes. Boule dans la gorge. Gorge sèche : champagne !

Un serveur en gants blancs, nœud pap’, veste blanche et short (!) nous tend les coupes. Les 20 bouteilles de champ’ ne seront finalement peut-être pas de trop.
Tout le monde fait des photos ou posent, l’ambiance est euphorique, le soleil se couche lentement. La lumière est magnifique. Une certaine idée du bonheur.



Le soleil couché, les moustiques débarquent; il est temps de reprendre le large. Mais pour aller où ? On essaye de faire croire à tout le monde que l’on rentre à l’hôtel car nous avions encore une petite surprise pour nos invités. On rassemble les troupes et on embarque.

Certains avaient remarqué le cata qui avait mouillé dans la baie et on a eu du mal à faire croire à tout le monde que ce n’était pas là que l’on finirait la soirée ; ça sentait déjà la langouste.



Il y avait une pleine lune, la mer était d’huile. Il était encore tôt. Le bateau était magnifique.
Re-champagne !



On est rentrés avec le speedboat vers 2h00 du matin. En débarquant sur la plage, tout le monde était épuisé et un peu alcoolisé.

Quitte à le faire qu’une fois… autant le faire comme on le rêve.
C’est très agréable d’être un peu romantique de temps en temps.
Tout s’était déroulé à merveille.